We feel the love.
Our children "love"
Growing always;
And during the day
That lowers his lazy fire.
*****
Le Cheval de Cirque
Un coup de fouet, de la musique
Et il fait un tour de piste.
Un deuxième coup de fouet, la musique change
Et il fait un demi-tour.
Beau cheval blanc, tu es vieux déjà
Et fatigué, tu ne tournes plus
Aussi rapidement.
Ah voici Prince Noir qui entre en piste.
Le son de la musique est suffisant.
Un simple claquement de langue,
Et il se dresse sur ses pattes arrière.
Il valse.
Hop au trot.
Eh puis hop au galop.
Et demi-tour, et debout.
Tout le long de la journée,
C’est la répétition.
Mais qu’il fait bon de se retrouver
Sur cette piste de sciure fraîche
Qui sent si bon.
Mais il fera encore meilleur, ce soir
Quand vous aurez une botte de foin
Et des carottes, n’est-ce pas
Adorables chevaux ?
The Circus Horse
Boost, music
And it makes a lap.
A second boost, the music changes
And he makes a U-turn.
Beautiful white horse, you are old already
And tired, you do not turn anymore as quickly.
Ah here Black Prince entering the track.
The sound of the music is sufficient.
A simple click of the tongue,
And it stands on its hind legs.
It waltzes.
Hop to trot.
And then hop to gallop.
And turn, and standing.
Throughout the day,
This is the rehearsal.
But it is good to find
On this fresh sawdust track
That feels so good.
But it will be better tonight
When you have a haystack
And carrots, isn’t it adorable horses?
*****
Composition
Sur la campagne déjà endormie
Le soleil dardait ses derniers rayons.
L’air embaumait du parfum de pommes mûres
Mélanges à l’odeur boisée du foret.
Je marchais,
Et la senteur de la terre chaude
Et fraîchement labourée
Montait jusque à moi
Et me prenait à la gorge.
Composition
The champagne is already asleep
The sun cast its last rays.
The air was fragrant with the perfume of ripe apples
Mixes with the odour of the woody forest.
I walk
And the smell of warm earth
Freshly ploughed
Rode up to me
And took me by the throat.
*****
Je t’aime
Je t’aime de m’aimer,
Je t’aime de désirer,
Je t’aime de se revoir,
Je t’aime de partir.
Tu m’aimes de revenir,
Amour, tu boues,
Amour, tu joues,
Amour, tu peines
Amour toujours.
Amour tu brûlés
De revenir…
I love you
I love you to love me,
I love you to desire,
I love you to see you again,
I love you to leave.
You love me back,
Love, you sludge
Love, you play,
Love, you hurt
Love always.
Love you burn to come back...
*****
La libertés
Le manège a ferme ses portes.
Ce soir, les chevaux sont fatigués.
Las de tourner, en rond,
Ce travail à fournir pour gagne leur avoine
Leur amène bien désagrément.
Ou est leur liberté d’antan ?
De courir, de galoper à travers champs ?
Le hennissement d’un étalon à celui d’une jument répond.
Fringant, dans les prés,
Il tourne autour de sa femme préférée
Et de leur petit qui s’alimente
Aux seins de sa maman.
Une heure d’attente,
Un cœur à prendre
Et c’est demain.
L’ombre s’étend
Dans nos prairies.
La lune sourit,
Les étoiles brillent
Et c’est la nuit.
Le jour se lève
Dans les rivières,
Les libellules voltigent.
Tout est soleil
Tout est éveil
Dans le matin si bleu
Et l’on attend
Que les heures passent
Si riches de vie.
Un homme rit,
Et la vie est chagrine.
Toi, que fais-tu ?
Ou vis-tu,
Dans cette ville
Si ombrée ?
Moi, je m’attache à ces taches
Qui ne sont que des larmes.
Le chagrin s’envole,
Et la vie me sourit ;
Et cet homme qui riait d’aujourd’hui,
Est plus grave pour demain ;
Il sait que je l’aime,
Et que j’attends tout de même.
Loin de lui, je m’enfuis,
Et la vie ne m’est plus que chagrins.
Ou est-il, ce bel homme
Qui me cause tant d’ennuis ?
Et la nuit est partie,
Et le jour nous sourit.
Comme le torrent
Qui gazouille dans son lit,
Comme la montagne
Qui resplendit avec le soleil son ami.
Comme la fleur au petit matin
Qui ouvre sa corolle,
Comme tes bras
Qui m’enlacent
En un geste tendre,
L’amour s’épanouit,
Riche et coloré,
Lorsque renaît le printemps.
Toi, tu me dis tout bas
Que trop romantique je suis
Et qu’entre nous ca n’ira pas.
Pourtant, de ma main je dessine
Le contour de tes lèvres ;
De joie, tu me mordilles,
Dans un éclat de rire,
Tu me prends dans tes bras,
Dans la chambre d’amour
Nous arrivons.
Dieu, que c’est bon.
Freedom
The ride has closed its doors.
Tonight, the horses are tired.
Last turning, round,
This work is required to earn their oats
Brings them much inconvenience.
Or is freedom of yesteryear?
Running, galloping through the fields?
The neighing of a stallion that has a mare responds.
Dashing, meadows,
It revolves around his favourite wife
And their little one who feeds
The breasts of his mother.
An hour of waiting,
A heart to take
And it is tomorrow.
The shadow extends
In our meadows.
The moon smiles,
The stars shine
And it is night.
The sun rises
In rivers,
Dragonflies flutter.
Everything is sunshine
Everything is awakening
In the morning so blue
And expected
As the hours pass
So rich is life.
A man laughs,
And life is sorrowful.
Yo
u, what are you doing?
Or where do you live,
In this shaded city
I attach myself to these tasks
Which are only tears?
Grief flies,
Life makes me smile;
And the man who laughed today
Is more severe tomorrow;
He knows I love him,
And I expect all the same.
Away from him, I fled,
I and life is more than grief.
Or is it, this handsome man
Causing me so much trouble?
And the night is gone,
And the day we smiled.
As the torrent
Chirping in bed
As the mountain
With the sun shining his friend.
Like a flower in the morning
Which opens its corolla?
As your arms
Hug me
In a tender gesture,
Love blossoms,
Rich and colourful
At the reborn of the spring.
Thou you whisper
I'm too romantic
Between us we will not.
Yet, I draw the contour of your lips my hand;
Joy, you bite me,
In a burst of laughter,
You take me in your arms,
In the chamber of love
We arrive.
God, that's good.
*****
Rêverie
Lorsque le soleil est haut a l’horizon,
Lorsque le ciel est embrase de cet astre fantastique,
Je rêve.
Je rêve et je m’abandonne a sa chaleur ;
Les yeux fixes sur un imaginaire point
Ou tout est beau,
Ou les guerres n’existent plus,
Ou les enfants ne souffrent pas,
Ou tu es présent, toi ;
Toi avec ta démarche féline,
Toi avec ta brutalité mordante,
Toi avec tes sourires amuses.
Qui sui-je pour toi ?
Une femme enfant qui a oublié de grandir,
Une femme libérée quoi surmonte
Les obstacles dressés les uns âpres les autres,
Un garçon manqué qui n’hésite pas à se battre contre toi,
Ou tout simplement
Une femme douce
Qui aime être serrée dans tes bras
En oubliant les aléas de cette vie ?
Dream
When the sun is high on the horizon,
When the sky is ablaze
This fantastic planet,
I dream.
I dream and I surrender to its heat;
Eyes fixed on an imaginary spot
Where everything is beautiful
Where wars no longer exist,
Where Children do not suffer
Where are you now, you?
Approach you with your feline
You with your biting brutality,
Amuse you with your smiles.
What am I to you?
A female child who had forgot to grow
A liberated woman overcomes
The obstacles interweaves each other is tough,
A tomboy who does not hesitate to fight against you,
Or simply
A gentle woman
Who likes to be tight in your arms?
Forgetting the vagaries of this life?
*****
Averse
La pluie, mue par le vent
Venait frapper les carreaux.
Vent d’automne, pluie de septembre,
Mais ou sont passées
Les belles journées d’été.
Envolée, la chaleur,
Envolé, le soleil.
Reste la tristesse de la pluie.
Tristesse, pas toujours !
La pluie peut être joie
La pluie peut être paix
La pluie peut être arc-en-ciel.
Le soleil dardait
De ses derniers rayons
La campagne déjà endormie.
L’air embaumait des pommes mures et cueillies à temps ;
Les parfums du foret
Se mélangeaient à celui des pommes.
Je marchais, et la senteur de la terre fraîchement labourée
Montait jusque à moi
Elle me prenait à la gorge.
Dieu, que l’automne sentait bon.
Je suis triste,
Triste et sans joie,
Car je suis loin de toi.
Mais dis-moi :
Pourquoi, oh oui pourquoi as-tu changé ?
Pourquoi m’avoir menti,
Toi qui disais ne pas me prendre pour un jouet,
Toi qui sais me faire rire
Pourquoi m’avoir trahie ?
Tant de promesses non tenues
Tant de chagrins retenus
Se mêlent à mes larmes
Pour te dire reviens-moi
Rain
Rain, driven by the wind
Just hit the tiles.
Autumn wind, rain in September
But where are they?
The beautiful summer days.
Gone, the heat,
Gone, the sun.
Remains the sadness of the rain.
Sadness, not always!
Rain can be joy
Rain can be peace
Rain can be a rainbow.
The sun beats
Its last rays
The countryside already asleep.
The air smells of apples and blackberries picked;
The scents of forest
Mingle with the apples.
I walked, and the smell of freshly ploughed earth
Rode up to me
She took me by the throat.
God, the autumn smells good.
I am sad,
Sad and joyless
Because I am away from you.
But tell me:
Why, oh yes, why did you change?
Why did you lie?
Who said you do not take me for a toy
You who know me laugh
Why did you betray me?
So many broken promises
Selected as sorrows
Mingle my tears
Come back to tell me.
*****
Matin
Dans la campagne encore endormie,
Un coq chante.
Il dit : « Réveillez-vous, le matin est lève, »
Aux humains, et aux oiseaux :
« Aidez-moi à réveiller les humains. »
Et tous aidèrent à les réveiller.
Bientôt ils virent s’ouvrirent les volets et entendirent des exclamations :
« Chic, il fait beau ! »
Merci, petit coq de m’avoir éveille si tôt.
Pas un souffle de vent
Pas un brin d’air
En cette soirée d’octobre.
Tout est silence,
Tout est attente,
Mais quelle est donc cette attente ?
Celle de l’orage, naturellement ;
Car le ciel s’obscurcit peu à peu.
De grands nuages noirs
Apparaissent au lèvent,
Un coup de tonnerre,
Des éclairs zébrant l’horizon,
Et c’est le déluge.
Cette fois, c’est le déclic ;
Les troupeaux affolés
Courent vers leurs refuges,
Les moineaux effarouchés
Se faufilent dans les arbres pour regagner leur abri.
Tout est vacarme,
Tout est ruée.
Dans le flamboiement intense du foret dense,
La feuille exécute sa fille danse soutenue par le vent.
Elle vole, tombe, se redresse,
Se pose, s’envole à nouveau
Pour rejoindre ainsi le tapis
Multicolore de ses consœurs.
L’o
deur d’humus mouillé
Monte aux narines de l’homme.
Il marche à grandes enjambées,
Et ses longues jambes
Foulent le doux tapis
Amassé par la bise.
La rosée en perles
Sur l’herbe tendre,
La boule d’or du soleil qui se lève,
Les vapeurs qui se libèrent dans la campagne
Créent un paysage encore ensommeillé.
Le cri d’un oiseau,
Au lointain le chant d’un coq
Et l’aboiement d’un chien,
La bonne odeur des pains
Tout chauds chez le boulanger
C’est le petit matin
Qui est la !
Mon amour pour toi
Est plus vivace qu’une fleur,
Plus terne que la couleur
De l’océan des jours de tempêtes
Est la séparation.
Dans la pénombre boréale, a l’heure ou le soleil se cache,
La neige sans taches,
Tombe drue et sans relâche.
Dans cette tristesse,
Je m’attache à cette lettre que j’ai reçue hier.
Morning
The countryside still asleep,
A rooster sings.
He says: "Wake up in the morning, the morning has awaken,"
Humans and birds:
"Help me awake the humans.’
And all helped to awaken them.
Soon they the shutters were opened and heard exclamations:
"Chic, it's beautiful!’
Thank you, little cock wakes me up so early.
Not a breath of wind
Not a blade of air
In this October evening.
All is silent,
Everything is waiting
But what is therefore this expectation?
That of the storm, of course;
As the sky darkens gradually.
Great black clouds
Appears to rise,
A thunderbolt,
Lightning streaking the horizon
And then is the flood.
This time there is a bang;
Panicked herds
Run towards their refuges,
Frightened sparrows
Sneak into the trees to regain their shelter.
Everything is a noise,
Everything is a rush.
In the intense blaze of the dense forest,
The leaves execute a dance supported by the wind.
It flies, falls, and rises,
Arises, flies away again
To join a Multicolour carpet with its sisters.
The smell of wet humus
Shows the man’s nostrils.